Crèmes solaires : 11 pays ont interdit leur utilisation

Efficace pour empêcher les coups de soleil et diminuer les risques de maladies de peau, la crème solaire est indispensable pendant la période estivale. Mais chaque année dans le monde, environ 14 à 25 000 tonnes[1] de crème solaire sont déversées dans nos lacs, rivières et océans. Une quantité vertigineuse qui a des conséquences directes sur les écosystèmes marins. Les coraux, véritables piliers de la biodiversité, en sont les premières victimes. Devant ce fléau, il est possible d’agir. Certains pays ont d’ailleurs pris les devants…

Un été au goût amer pour l’océan

10% des coraux dans le monde sont menacés par la simple présence de crème solaire dans l’eau d’après des chercheurs du National Institutes of Health (NIH)2, indépendamment du réchauffement climatique ou d’autres pressions humaines. C’est considérable quand on sait que ces récifs abritent plus de 4 000 espèces indispensables à l’équilibre des océans.

L’impact est multiple :

  • Certains composés perturbent le système endocrinien* des organismes marins et altèrent l’ADN des coraux.
  • Les substances non solubles s’accumulent dans la chaîne alimentaire (bioaccumulation**).
  • Les filtres UV bloquent la lumière solaire, empêchant la photosynthèse chez les algues symbiotiques (et sans elle, le corail meurt).

L’impact n’est pas visible uniquement chez les coraux car de nombreuses autres espèces sont touchées. En Méditerranée, c’est la posidonie qui trinque, une plante marine essentielle à l’écosystème : troubles de la reproduction, hausse de la mortalité, altérations du métabolisme… Les dégâts sont bien réels.

Des effets avérés sur la santé humaine

De la même façon, les impacts sur la santé humaine ne sont pas en reste. Pour protéger des UV, les crèmes contiennent soit des filtres minéraux, soit des filtres chimiques (dits aussi organiques). Ces derniers sont issus de la pétrochimie, autrement dit du pétrole ou du gaz naturel. Actuellement, 30 molécules*** sont autorisées dans les crèmes solaires par la Commission Européenne. On trouve notamment :

  • Oxybenzone, un perturbateur endocrinien et allergène, d’après l’Agence européenne des produits chimiques (ECHA)3,
  • Octinoxate, un perturbateur endocrinien suspecté4,
  • Octocrylène qui se transforme en benzophénone, une molécule génotoxique, cancérigène et perturbateur endocrinien5.
  • Sans parler du BHA, un antioxydant, probablement cancérogène selon l’Association pour la Recherche Thérapeutique Anti-Cancéreuse (ARTAC),
  • Le BHT classé cancérogène possible d’après le Centre international de Recherche sur le Cancer (CIRC) et perturbateur endocrinien suspecté, non biodégradable, à potentiel de bioaccumulation,
  • ou des parabens, benzophénones, cinnamates, éthers de glycol, dérivés de camphre… La liste est longue !

Vers des interdictions : des pays prennent les devants

Face à cette menace invisible environnementale, plusieurs États et régions ont réagi en interdisant certains ingrédients dans les crèmes solaires. Petit tour du monde des initiatives courageuses !

  • Îles Palaos (2020) : pionnières, elles interdisent la vente des crèmes contenant oxybenzone, octinoxate, parabens.
  • Îles Vierges britanniques (2020) : même interdiction avec ajout de l’octocrylène.
  • Thaïlande (2021) : bannissement de plusieurs filtres chimiques dans les aires marines protégées.
  • Hawaï (2021) : interdit les crèmes contenant oxybenzone et octinoxate sur tout le territoire. 
  • Galápagos, République des îles Marshall, Aruba, Bonaire : tous interdisent au moins l’oxybenzone ou l’octinoxate.
  • Idem pour certaines plages au Costa Rica, au Mexique et même aux USA (Key West, Malibu, Miami).

Et en France ?
La Polynésie française recommande les crèmes solaires « naturelles », mais sans interdiction claire. En 2023, l’Anses a lancé une étude pour évaluer les risques environnementaux et sanitaires de l’octocrylène ; en parallèle elle demande la restriction de la molécule dans le cadre de la réglementation « Reach », le règlement européen qui recense et évalue les substances chimiques en Europe. Si la France a fait un pas, elle n’est donc pas encore en ordre de marche pour interdire les composés problématiques.

Se protéger des UV, sans impacter l’environnement et notre santé

En attendant que la législation suive, que faire pour limiter l’impact des crèmes solaires ? Les filtres minéraux sont considérés comme des alternatives plus respectueuses, notamment pour les peaux sensibles et l’environnement. Contrairement aux filtres chimiques, ils reflètent les UV au lieu de les absorber. Ce sont les seuls filtres autorisés en cosmétique bio (labels Cosmébio, Ecocert Cosmos, etc.). Mais ils possèdent un gros inconvénient : ce sont eux qui laissent des traces blanches et nous donnent un air de fantôme à la plage ! Pour remédier à ce problème esthétique, les fabricants ont trouvé une parade : la formulation avec des nanoparticules !

Les filtres minéraux dans les crèmes « bio » : une fausse bonne idée ?

Les filtres minéraux, comme le dioxyde de titane (TiO2) et l’oxyde de zinc (ZnO), soulèvent de nombreuses questions sanitaires et écologiques, en particulier lorsqu’ils sont utilisés sous forme de nanoparticules (1 à 100 nm). Les études scientifiques semblent montrer qu’en usage cutané modéré (sur une peau saine), ces nanoparticules ne pénètrent pas significativement dans la peau. Il n’y aurait donc pas de risques sur la santé humaine, mais on manque encore de recul sur leurs impacts réels. En revanche, le risque est clairement identifié via les sprays ou poudres solaires, par inhalation. Mieux vaut donc être prudent avec les produits sous forme d’aérosols.

Sur le plan environnemental, les nanoparticules de dioxyde de titane peuvent par exemple affecter le phytoplancton ou certains invertébrés. L’oxyde de zinc peut également libérer des ions toxiques pour les coraux et micro-organismes marins. Ces effets sont amplifiés avec les particules les plus petites.

Comment savoir si ma crème contient des nanoparticules ?

Les fabricants ont l’obligation d’indiquer la mention [nano] dans la liste des ingrédients lorsqu’ils utilisent des nanoparticules dans la formulation. Cependant, la Direction Générale de la Concurrence, de la Consommation et de la Répression des Fraudes et UFC Que choisir ont détecté de nombreuses fraudes de la part de fabricants qui ne respectent pas cette obligation.

Le label Cosmébio par exemple s’est positionné en faveur du principe de précaution : à partir du moment où une crème est formulée avec du dioxyde de titane ou de l’oxyde de zinc, le fabricant a l’obligation d’apposer la mention [nano] dans la liste des ingrédients, qu’elle que soit la taille des particules ! En effet, à l’heure actuelle, il n’existe pas de méthodes de référence pour caractériser la taille des particules. Donc au final, il est difficile de savoir vraiment s’il y a des nanoparticules dans nos crèmes.

Lorsque l’on choisit une crème solaire « bio » avec un filtre minéral, on peut retenir qu’il est préférable de choisir l’oxyde de zinc. Formulé en nanoparticule ou pas, il semble mieux toléré par la peau et moins controversé sur le plan sanitaire que le dioxyde de titane. A condition bien sûr de choisir le format stick ou crème, pour éviter les inhalations (et de ne pas l’utiliser sur une peau lésée).

A noter aussi qu’une crème blanche est moins glamour, mais bien plus sûre ! Cet aspect blanc est justement le signe qu’elle contient peu ou pas de nanoparticules6 ! 

D’autres types de filtres UV naturels voient le jour

Fleurissent sur le marché ces dernières années des produits solaires formulés à base d’actifs naturels. Les crèmes à base d’algues par exemple semblent être une alternative plus durable et écologique7 aux filtres synthétiques. Bien que leur « Facteur de Protection Solaire » (SPF) soit encore généralement modéré (20–30), elles peuvent atteindre un SPF élevé de 50 lorsque ces actifs sont combinés à des filtres minéraux à différentes proportions.

Concrètement, pour agir afin de limiter l’impact des crèmes solaires

Nous conseillons donc de :

  • Favoriser les protections mécaniques :
    • porter des vêtements, des lunettes, un chapeau, se mettre sous un parasol ; en effet, selon les dermatologues, les vêtements sont aussi efficaces que l’écran solaire pour protéger la peau des rayons du soleil ;
    • éviter le soleil entre 12h et 16h et ne pas exposer les bébés ;
    • Attendre 20 min avant se baigner pour limiter le rejet de crème dans l’eau (mais aussi parce que les filtres chimiques ne sont efficaces qu’après 15 min sur la peau8 !) ;

 

  • Privilégier les crèmes labellisées : les labels « Ecolabel Européen », « Ecocert Cosmos », ou encore « Cosmébio Cosmos »garantissent l’exclusion de certains ingrédients comme le benzophénone-3, l’octocrylène, l’homosalate et l’octinoxate ;

 

  • Lire la composition, repérer les ingrédients problématiques (voir plus haut) et privilégier les filtres minéraux d’oxyde de zinc ;

 

  • Utiliser des applis de décryptage (Yuka, Clean Beauty…) ; l’Haerticus Environmental Lab publie également tous les ans une liste des crèmes solaires à privilégier et à éviter ;

 

  • Éviter les sprays solaires dont les gouttes peuvent se retrouver directement sur le sol ou dans nos poumons (si présence de nanoparticules) ; s’orienter plutôt sur des versions sticks ou crèmes ;

 

  • Et se méfier du greenwashing ! Exemple parlant, un spray solaire qui prétend « protéger les océans » avec un petit corail dans un cœur sur le packaging, mais qui contient isoamyl p-methoxycinnamate, proche cousin de l’octinoxate classé comme perturbateur endocrinien sur les animaux et suspecté de l’être sur les humains. Autorisé dans l’UE jusqu’à une concentration de 10%, une étude du Danish Risk Assessment Agency estime pourtant que cette concentration expose les consommateurs à des risques sanitaires.

Il est bon de rappeler que le risque d’une exposition au soleil sans protection est largement prouvé et que les crèmes solaires restent indispensables. Mais gardons en tête que beaucoup de molécules synthétiques ne disparaissent jamais vraiment. Ce que l’on se met sur la peau finit souvent dans l’eau, lorsque l’on se baigne dans les océans, on prend une douche ou on lave nos vêtements ! Nos choix de consommation ont ainsi un impact direct sur la santé des océans et sur la nôtre. Alors en attendant que les pays légifèrent sur les composés toxiques que certaines crèmes contiennent, il est possible d’aller vers des alternatives plus saines. A condition d’être bien informé(e) ! Parce qu’une crème solaire peut sauver notre peau… ou condamner tout un écosystème.

Références directes

  1. Marcin et Aleksander, 2023 ; Downs et al., 2016 ; Prakash et Anbumani, 2021 ; Fondation pour la Nature et l’Homme, 2021
  2. Danovaro R. & al. Sunscreens cause coral bleaching by promoting viral infections. Environ Health Perspect. 2008 Apr
  3. (n.d.-d). Substance information: [CAS 100.004.575]. European Chemicals Agency. Consulté sur https://echa.europa.eu/fr/substance-information/-/substanceinfo/100.004.575
  4. (n.d.-a). Substance information: [CAS 100.024.341]. European Chemicals Agency. Consulté sur https://echa.europa.eu/fr/substance-information/-/substanceinfo/100.024.341
  5. (n.d.-a). Substance information. European Chemicals Agency. Consulté sur https://echa.europa.eu/it/registration-dossier/-/registered-dossier/14858/7/1
  6. Pinnell SR, Fairhurst D, Gillies R, Mitchnick MA, Kollias N. Microfine Zinc Oxide is a Superior Sunscreen Ingredient to Microfine Titanium Dioxide. Dermatologic Surgery. 2000 Apr
  7. https://news.skinobs.com/produits/les-algues-comme-alternative-aux-filtres-uv-actuels-by-expertox/
  8. HERRERA-CEBALLOS E. & al. Time required for a standard sun- screen to become effective following application: a UV photography study. Journal of The European Academy of Dermatologyand Venereology (2018)

Toutes nos sources (utilisées pour la rédaction de l'article)

Articles scientifiques

Lanigan, R. S., & Yamarik, T. A. (2002). Final report on the safety assessment of BHT. International Journal of Toxicology, 21(Suppl. 2), 19–94. https://doi.org/10.1080/10915810290096513 osti.gov+3europepmc.org+3hero.epa.gov+3

Yamaki, K., Taneda, S., Yanagisawa, R., Inoue, K.-I., Takano, H., & Yoshino, S. (2007). Enhancement of allergic responses in vivo and in vitro by butylated hydroxytoluene. Toxicology and Applied Pharmacology, 223(2), 164–172. https://doi.org/10.1016/j.taap.2007.05.007 pubmed.ncbi.nlm.nih.gov+9osti.gov+9europepmc.org+9

https://cris.msu.edu/news/trending/trending-mineral-sunscreen (université du michigan, 2024, may) 

Rapports et études

ADLER B. L. & al. Sunscreen Safety: a Review of Recent Studies on Humans and the EnvironmentCurrent Dermatology Reports (2020).

DHI Water & Environment. (2007). Study on enhancing the endocrine disrupter priority list with a focus on low production volume chemicals (Révisé pour DG Environment).

LIM H. W. & al. Sunscreen: FDA regulation, and environmental and health impactPhotochemical & Photobiological Sciences (2020).

NETCHIPOROUK E. & al. Hawaii and Other Jurisdictions Ban Oxybenzone or Octinoxate Sunscreens Based on the Confirmed Adverse Environmental Effects of Sunscreen Ingredients on Aquatic EnvironmentsJournal of Cutaneous Medicine and Surgery (2019).

OLASZ HARKEN E. & al. Update About the Effects of the Sunscreen Ingredients Oxybenzone and Octinoxate on Humans and the EnvironmentPlastic Surgical Nursing (2018).

Scientific Committee on Consumer Safety (SCCS). Opinion on Ethylhexyl Methoxycinnamate (2024).

Survey and health assessment of UV filters. The Danish Environmental Protection Agency (2015).

Outils & rapports de réglementation

European Commission. (n.d.). Scientific Committee – titanium dioxide (nano) [PDF]. Consulté sur  https://ec.europa.eu/health/scientific_committees/docs/citizens_titaniumnano_fr.pdf

Anses. (2024, January). Relatif à l’analyse des options de gestion réglementaires de l’octocrylène (N°CAS :6197-30-4) dans le cadre de la réglementation REACH. Consulté sur  https://www.anses.fr/fr/system/files/REACH2022REACh0222.pdf

Règlement (CE) N° 1223/2009 (voir Annexe VI à partir de la page 379)

Fiches ECHA (substances chimiques) : 

Pour aller plus loin

Objectif Bébé Bio. (n.d.). Les crèmes solaires : le classement d’OBB. Consulté sur  https://www.objectifbebebio.com/les-cremes-solaires-le-classement-dobb/

Slood. (2024, July.). Octocrylene: les ingrédients à éviter dans vos crèmes solaires. Consulté sur  https://www.slood.com/blog/post/octocrylene-les-ingredients-a-eviter-dans-vos-cremes-solaires.html

National Geographic France. (2018, May.). Les crèmes solaires sont nocives pour les océans, mais des alternatives existent. Consulté sur  https://www.nationalgeographic.fr/environnement/les-cremes-solaires-sont-nocives-pour-les-oceans-mais-des-alternatives-existent

Greenoco. (2022, July.). Quel est l’impact de la crème solaire sur l’environnement? Consulté sur  https://greenoco.io/quel-est-limpact-de-la-creme-solaire-sur-lenvironnement/

WWF Belgique. (2022, June.). Comment choisir une crème solaire respectueuse de l’océan. Consulté sur  https://wwf.be/fr/actualites/comment-choisir-une-creme-solaire-respectueuse-de-locean

Franceinfo. (2023, July.). Info Franceinfo – L’Anses demande le retrait de l’octocrylene, une substance chimique présente dans de nombreuses crèmes solaires. Consulté sur  https://www.franceinfo.fr/environnement/info-franceinfo-l-anses-demande-le-retrait-de-l-octocrylene-une-substance-chimique-presente-dans-de-nombreuses-cremes-solaires_5934797.html

Coral Guardian. (2021, March). L’impact des filtres UV organiques des crèmes solaires sur les récifs. Consulté sur  https://www.coralguardian.org/limpact-des-filtres-uv-organiques-des-cremes-solaires-sur-les-recifs/

Surfrider France. (2022, May;). Bien choisir crème solaire: comment protéger notre peau & locéan? Consulté sur  https://www.surfrider.fr/actualites/bien-choisir-creme-solaire-comment-proteger-notre-peau-locean/

Cosmebio. (2016, August). Nanoparticules : dioxyde de titane & oxyde de zinc. Consulté sur  https://www.cosmebio.org/fr/nos-dossiers/2016-08-nanoparticules-dioxyde-titane-oxyde-zinc/

Les Happy Curieuses. (n.d.). Choisir crème solaire bio sans nanoparticules. Consulté sur  https://leshappycuriennes.com/choisir-creme-solaire-bio-sans-nanoparticules/

L’infodurable. (2023, July.). Biodiversité : quel est l’impact des crèmes solaires? Consulté sur  https://www.linfodurable.fr/environnement/biodiversite-quel-est-limpact-des-cremes-solaires-39166

La Green Session (2019). Comment éviter les traces blanches des crèmes solaires BIO. Consulté sur https://www.lagreensession.com/comment-eviter-les-traces-blanches-des-cremes-solaires-bio/

UFC que choisir (2018). 9 plaintes de l’UFC-Que Choisir contre des fabricants de produits alimentaires et de cosmétiques. Consulté sur https://www.quechoisir.org/action-ufc-que-choisir-nanoparticules-dissimulees-9-plaintes-de-l-ufc-que-choisir-contre-des-fabricants-de-produits-alimentaires-et-de-cosmetiques-n50840/

* Un perturbateur endocrinien est une substance chimique qui perturbe le système hormonal. Les hormones sont indispensables au développement et au bon fonctionnement du corps (croissance, reproduction, fonction sexuelle, sommeil, faim, humeur, métabolisme…).

** La bioaccumulation est l’accumulation d’une ou plusieurs substances toxiques dans les tissus d’un organisme vivant.

*** BUTYL METHOXYDIBENZOYLMETHANE, OCTOCRYLENE, ETHYLHEXYL SALICYLATE, BIS-ETHYLHEXYLOXYPHENOL METHOXYPHENYL TRIAZINE, ETHYLHEXYL TRIAZONE , DIETHYLAMINO HYDROXYBENZOYL HEXYL BENZOATE , HOMOSALATE, PHENYLBENZIMIDAZOLE SULFONIC ACID, ETHYLHEXYL METHOXYCINNAMATE, DIETHYLHEXYL BUTAMIDO TRIAZONE, METHYLENE BIS-BENZOTRIAZOLYL, TETRAMETHYLBUTYLPHENOL, DROMETRIZOLE TRISILOXANE, TEREPHTHALYLIDENE DICAMPHOR SULFONIC ACID, BENZOPHENONE-3, TRIS-BIPHENYL TRIAZINE, POLYSILICONE-15, 4-METHYLBENZYLIDENE CAMPHOR, ISOAMYL P-METHOXYCINNAMATE DISODIUM PHENYL DIBENZIMIDAZOLE TETRASULFONATE, ETHYLHEXYL DIMETHYL PABA, PEG-25 PABA

 

Article rédigé par Zoé Konopacki et Claire Moras (Ceseau). Merci à l’équipe bénévole et salariée du Ceseau pour leur relecture et commentaires (Thomas Fauré, Emmanuelle Granados, Leslie Migné, Claire Richard, Léna Turcik)

Crédits photos : Pixabay

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Ce site est protégé par reCAPTCHA et la Politique de confidentialité, ainsi que les Conditions de service Google s’appliquent.

Centre de préférences de confidentialité

Necessary

Advertising

Analytics

Other

Restez informé

Inscrivez vous à notre newsletter

Recevez les informations régulières de l’association et de nos actions.